J'ai lu sur l'Echo de l'ORANIE
que Sylvère et René MANCHON nous avaient quittés
pour "repartir vers la rue du CAIRE" où ils ont
certainement retrouvés leurs amis disparus, dans
cette même cour de ton enfance. Alors une pensée
pour eux serait peut être bien pour tous ceux qui
les ont connus, car tant que nous vivrons,
eux seront toujours dans nos mémoires et ils ne
disparaîtront vraiment que lorsque personne ne se
souviendra plus d'eux.
Amicalement
Sylvère SERRA
Oui, Slylvère,
que de souvenirs avec les MANCHON mes voisins.
Quel est le garçon de Mascara ,catholique,qui n' a pas
été enfant de chœur sous les ordres de Dédé Manchon le
sacristain? Nous étions nombreux quand il s'agissait de
servir les Mariages, bien moins pour les enterrements où
il fallait aller à pieds jusqu' au cimetière. Ce n'était
pas le fait de marcher si loin, avec la grande croix,
mais parce que pour les mariages on se partageait une
quête avec Dédé; parfois pour des "grands mariages"
comme on disait, 600 francs chacun (6 nf) alors que
pour les enterrements le curé nous donnait seulement 10
francs (0.10 nf). Alors il effectuait une
sélection, ceux qui servaient les enterrements servaient
les mariages. Nous aimions sonner les cloches et René
nous laissait sonner les petites cloches, l'angélus,
celle qui sonnait à midi et à 18 heures. Les plus grands
s' occupaient des grosses, ils y arrivaient après
plusieurs balancements et remontaient haut.
Pierre Rubira
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